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 Petit souvenir

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Colibry



Colibry

Messages : 69
Date d'inscription : 11/10/2014
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MessageSujet: Petit souvenir   Petit souvenir I_icon_minitimeJeu 23 Oct 2014 - 19:53

Vu qu'il n'y a pas de section RP et que cela n'est pas ma présentation, je poste ici.
En cherchant dans les méandres de mon dossier RP, je suis tombée sur un petit texte écrit il y a fort longtemps. A cette époque, ma prêtresse s'appelait encore Colibri (nous avions depuis peu changer de serveur ayant entrainé un changement de pseudo en Colibry, et j'avais du mal à me faire à cette modification que j'assume complètement maintenant ^^).


Nagrand…
Ses vastes plaines herbeuses, ses chutes d’eau, ses îles flottantes où le temps ne semblent pas avoir d’emprise.
C’était pour elle le plus bel endroit de toutes les terres connues.
Elle aimait particulièrement cette petite île surplombant un sanctuaire d’élémentaires d’eau, au-dessus du Trône des éléments. La vue y était magnifique : les cascades, le vaste lac, les montagnes, les plaines à perte de vue et de l’autre côté, on pouvait apercevoir les arbres-champignons du Marécage de Zangar. Perché sur cet atoll, un monde s’ouvrait à vos yeux.

Adossée au tronc de l’unique arbre, elle passait des heures à contempler le paysage, à réfléchir, à observer les soleils se déplacer dans le ciel ou les lunes l’illuminer de leur lueur argentée. Cette petite île flottante l’apaisait. Elle l’avait découverte plus jeune. Non, elle ne l’avait pas découverte, quelqu’un l’y avait emmenée. Quelqu’un à qui elle tenait beaucoup, quelqu’un qui avait illuminé une partie de son existence. Quelqu’un qui avait laissé un grand vide derrière lui.

Depuis quelques temps, elle ressentait le besoin d’y retourner. Alors dès qu’elle en avait l’occasion, elle partait pour Nagrand même si cela ne devait être que pour quelques instants. C’était comme si l’île l’appelait, comme si elle voulait lui révéler un secret.
Ce  matin-là c’est le cœur bien triste qu’elle se retrouva sur son îlot. Recroquevillée contre l’arbre, des larmes coulant le long de ses joues, la souffrance lui vrillant le corps.

Quelques heures plus tôt, elle se trouvait avec Sappho à siroter un oxo à la taverne de Zaranoff.
Le jour faiblissait à son arrivé à Hurlevent. Heureusement, l’heure de son rendez-vous approchait, ce qui lui laissait peu de temps pour réfléchir ; juste de quoi rentrer dans ses quartiers pour prendre une bonne douche.
Puis, elle se rendit à la taverne de Zaranoff où elle devait retrouver Sappho. Celle-ci n’était pas encore arrivée, alors Colibri l’attendit au comptoir afin de pouvoir parler avec Zaranoff. L’humaine avait arrêté les combats depuis de nombreuses lunes pour s’occuper pleinement de sa taverne où elle accueillait chaleureusement ses anciens compagnons. Sappho arriva et s’assit au comptoir avec Colibri. Très prise par ses missions diplomatiques, Sappho aussi avait arrêté les combats et malgré l’importance de ses missions regrettait de ne pouvoir être plus présente au sein de la guilde.
Elles passèrent la soirée au bar, à boire de l’oxo tout en se remémorant l’ancien temps où elles combattaient côté à côte, chacune allant de son anecdote. Colibri donna des nouvelles de chacun et parla des nouvelles recrues, Sappho expliqua certaines coutumes des peuples éloignés qu’elle avait côtoyés lors de ses missions, Zaranoff raconta des histoires de comptoir souvent cocasses.

A un horaire tardif, Colibri rentra à ses quartiers. Etonnamment, elle croisa quelques personnes dans les rues d’Hurlevent. La douceur de la nuit et la lune brillante étaient porteuses de douceur de vivre et de bonheur. Sous un porche, près d’une auberge, se tenait un couple enlacé ; une jeune femme blonde très jolie la regarda quelques instants avant de retourner dans les bras de son amant. Elle songea alors à Aeryn et un petit pincement se fit ressentir. Une fois dans ses quartiers, elle alluma une bougie, pria Elune pour ses compagnons partis braver les forces d’Arthas puis s’endormit. Mais elle était loin de se douter de leur triste sort.
Ils étaient entrés dans la Citadelle sans trop d’encombres ; quelques sous-fifres seulement leur barraient le chemin. Plus ils s’enfonçaient dans la Citadelle, plus le calme ambiant était de mauvaise augure. Draco songeait même à rebrousser chemin et revenir plus tard ; cette tranquillité ne lui disait rien de bon… Alors qu’ils avançaient dans un couloir sombre, ils sentirent du mouvement derrière eux. Draco sépara le groupe en deux de façon équilibrée : cinq personnes avançant et cinq autres restants légèrement en retrait derrière, chacun protégeant les autres. Mais ils ne s’attendaient pas à un tel guet-apens. Des dizaines d’attaquants sortirent de toutes parts, à chaque assaut ils étaient plus nombreux. La défaite et la mort certaines s’ils restaient là. Alors Draco donna l’ordre de fuir ;  fuir pour sauver leur vie. Chacun faisant de son mieux pour s’en sortir tout en aidant au mieux le reste du groupe. Une fois suffisamment loin de l’emprise d’Arthas, le petit groupe s’arrêta et Draco passa en revu sa troupe. Il y avait quelques blessés, des armes cassées, des vêtements déchirés mais tout le monde s’en sortirait… tout le monde ou presque… Aeryn, le fougueux paladin avait son armure fendue, son épée brisée le soutenant à peine, le sang coulant le long de ses profondes blessures. Il aurait donné sa vie pour sauver ses compagnons et sa bravoure allait être sa perte…
De suite, Dame Sappho fut appelée pour lui procurer des soins. Elle le fit transporter jusqu’à l’infirmerie de la guilde, là où elle disposerait de tous les bandages, potions, livres de soins, onguents dont elle aurait besoin. Elle veilla sur lui une grande partie de la nuit mais les plaies étaient profondes et s’infectaient bien plus rapidement qu’elles n’auraient dû. La lueur du soleil perçait à peine lorsqu’Aeryn émit un son. Dame Sappho s’approcha de lui avec espoir ; la force de vivre du paladin aurait-elle été plus forte que le poison coulant dans ses veines ? Il avait le teint pâle, la fièvre rendait son regard luisant et il semblait s’être décharné pendant la nuit. D’une main tremblante, il sortit d’un petit sac, posé près de lui, une bague et dans un souffle murmura « Colibri ». Dame Sappho prit la bague et après une prière pour l’âme du paladin, partit.
Le soleil se levait tout juste et Colibri fut surprise d’avoir de la visite de si bonne heure. Lorsqu’elle vit la gravité dans le doux visage de Sappho, elle comprit que quelque chose venait de se produire. Elles s’assirent. Sappho raconta sa longue nuit au chevet du paladin et tendit la bague à Colibri. Celle-ci la remercia, sachant qu’elle avait fait tout son possible pour le sauver, se leva et laissant Sappho assise dans son appartement, se mit à courir car elle semblait étouffer.

Elle se retrouva sur cet îlot, sans aucun souvenir depuis le moment où elle avait quitté Sappho. Elle portait au doigt la bague d’Aeryn. Un bel anneau en titane surmontée d’un diamant d’Azeroth, forgé, taillé et serti par Aeryn lui-même. Il s’adaptait parfaitement à son doigt.
C’est alors qu’elle sut.
Cet îlot, ce diamant, cette sensation de connaître le paladin depuis toujours… Tout s’expliquait…

Dans son jeune âge, elle avait rencontré un groupe de combattants assez hétéroclite : un nain chasseur, un tauren chaman, un humain voleur et un elfe de sang paladin. Ils étaient à la recherche d’une personne capable de les soigner lors de leurs combats et c’est tout naturellement qu’elle se joignit à eux. Une complicité s’installa très vite entre l’elfe de sang et elle, mais lorsque deux êtres de factions « ennemies » éprouvent des sentiments, cela devient très vite compliqué. Un jour, alors qu’ils avaient établi leur campement à Nagrand, elle était partie avec le paladin en mission diplomatique au Trône des éléments. Après une longue discussion avec les maîtres élémentaires, ils avaient aperçu les îlots flottants au-dessus d’eux et le paladin proposa d’aller les voir de plus près. C’est ainsi qu’ils passèrent plusieurs heures, assis contre l’unique arbre, à écouter les bruits environnants et à refaire le monde. Lorsque l’après-midi touchait à sa fin, le paladin sortit de son sac une pierre : un magnifique diamant d’Azeroth. « Je ne sais pas combien de temps cela prendra, dit-il, mais un jour, je passerai ce diamant à ton doigt. » Ils s’étaient souri et elle avait plongé dans son regard vert émeraude. Ce paladin se nommait Aeryn…
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